Le temps de l'éclosion
La naissance du PAYS MEDOC en 1999, issu de la fusion de différents syndicats, est réalisée en 2003, avec à sa tête, notre conseiller général, Yves Lecaudey (successeur du sénateur-maire de Soulac, Xavier Pintat). Pour sa composition, 57 communes se trouvaient réunies (dont Eysines, Blanquefort et Parempuyre) avec un statut binomial (Communauté urbaine de Bordeaux / Pays Médoc). Par obligation législative, le Pays Médoc ne pouvait fonctionner qu’avec des communautés de communes ou des groupements de communes, puisqu’il n’en est qu’un accompagnateur, une aide à la réalisation des grands projets. À partir de 2005, l’ensemble du territoire du Médoc est donc structuré en 6 communautés de communes (hors CUB).
Yves Lecaudey songe alors à une grande communauté de 25 communes dans le sud Médoc. et le propose aux 19 municipalités du canton de Castelnau-de-Médoc, auxquelles pourraient se joindre les communes situées à l’est (Le Pian Médoc, Ludon-Médoc et Macau), à l’ouest (Carcans, Hourtin) et, au nord Saint Julien de Beychevelle).
Une vision qui permettrait un poids décisionnel important mais ce seront finalement 3 communautés de communes qui naîtront sur ce territoire.
Saint Julien de Beychevelle rejoint naturellement la communauté de communes Centre Médoc de Pauillac. Les communes de l’océan voient, dans leur spécificité maritime, le lien obligatoire à la constitution de la communauté de communes des Lacs médocains. Cette dernière regroupe Lacanau, Carcans et Hourtin. À l’est, les communes viticoles veulent rester ensemble au sein de la communauté de communes Médoc Estuaire avec les 3 communes situées hors-canton, soit un total de 11 communes. Les 10 communes du centre sud estiment essentiels les liens ruraux qui les rapprochent et souhaitent profiter de la richesse que leur apportent leurs disparités. Ainsi naît la communauté de communes Médullienne.
